L'ASCENSEUR EMOTIONNEL

C’est quoi ?

 

Vos émotions font partie intégrante de qui vous êtes et la plupart du temps vous les régulez. Il arrive cependant qu’en fonction de votre humeur, votre niveau d’énergie, vos émotions prennent le dessus et peuvent vous amener à passer du rire aux larmes, de la colère à l’enthousiasme, du négatif au positif en très peu de temps. C’est ce qu’on appelle l’ascenseur émotionnel car comme un ascenseur, vos émotions vont monter et descendre rapidement.

Quand vous êtes coincés dans cet ascenseur qui monte et descend, la seule chose que vous souhaitez c’est en sortir, vous poser à un étage émotionnel (idéalement plutôt dans la partie moyenne/haute de notre bâtiment personnel). Pour cela il est important d’utiliser votre corps (pour le mouvement) et votre esprit (pour la rationalisation de l’émotion).

Pourquoi est-il important de reprendre le contrôle de son ascenseur émotionnel ?

Pour l’apaisement d’abord, car cette alternance d’émotions est épuisante physiquement et moralement. Et plus la variation est grande entre positif et négatif et plus l’ascenseur va descendre dans les émotions négatives, et par effet de ricochet l’esprit va générer des pensées négatives et anxiogènes.

Par contre, plus vous allez être dans les émotions positives et plus votre bien-être et votre créativité vont se développer.

On fait comment quand ça ne va plus ?

OK vous l’entendez souvent mais la clef c’est d’abord de se poser dans un lieu calme pour respirer de façon consciente ou bien de marcher dehors afin de pouvoir prendre (reprendre) conscience de vos émotions. Donc, utiliser son corps.

Ensuite, ne vous jugez pas !!! Et oui, c’est humain d’aller bien ou pas, cela arrive à beaucoup d’entre nous.

Une fois apaisé, prenez le temps d’utiliser votre esprit à une activité créatrice…une petite pause et un changement permettent de recréer une boucle positive. Cela peut-être lire un livre, cuisiner, peindre…. Et si vous êtes au travail, proposez de l’aide à un tiers l’espace d’un moment pour « reprogrammer » votre mental sur une action +++.

Enfin, quelques jours plus tard, si vous le souhaitez, il sera intéressant de comprendre ce qui a été le déclencheur…. Cela permettra dans le futur… quand vous reconnaitrez la situation ou le déclencheur de pouvoir respirer et vous recentrer sur vous avant que l’émotion ne vous submerge (si vous n’arrivez pas à identifier un déclencheur, cela peut se faire avec l’aide d’un thérapeute qui pourra vous aider à comprendre vos schémas.).

Et comment l’éviter ?

Une bonne journée démarre toujours par un bon moment pour soi (le MOI D’ABORD que mes clients connaissent bien ;-)). Aussi prenez le temps de mettre en place une routine matinale qui vous apporte du bien-être et une énergie positive.

Ensuite, au fil de la journée, vous serez exposé à des moments plus ou moins agréables.

 Je vous invite à stocker le bon moment en reconnaissant l’émotion générée et sa localisation dans le corps (par exemple, si le sourire de votre enfant c’est une petite boule de joie et d’amour toute chaude dans le cœur et bien prenez conscience de cette sensation et de cette émotion).

Pour le moment moins agréable, essayez de changer votre vision de la situation / le conflit (par exemple, vous avez l’impression de tout faire de travers - identifiez ce qui est « tout » car en fait il s’agit peut-être d’une seule chose et le reste est bien fait). Cela permet de corriger uniquement ce qui doit l’être … et non pas « tout » et de vous reconnecter à votre créativité. Autorisez-vous également, dans ces moments difficiles, à repenser (esprit) au bon moment (le sourire de votre enfant) ancré dans votre corps (la petite boule toute chaude dans le ventre) et l’émotion associée (l’amour / la joie). Corps/ Émotion /Pensée ne font qu’un aussi est-il important de garder l’équilibre pour les trois, ensemble.

Au début, ce sera difficile, mais avec le temps, cela deviendra instinctif.

Enfin, soyez reconnaissant avec vous-même, traitez-vous comme votre meilleur(e) ami(e). Par instinct, on pense tous à ce qui ne va pas dans notre vie (nos manques, de nos défauts et de nos problèmes) et on oublie souvent de faire la même chose avec tout ce qui va bien.

Pourtant, la reconnaissance est le sentiment humain le plus fort. C’est simplement un sentiment profondément ancré en nous et nous savons l’être avec les autres mais rarement avec soi. Aussi, au lieu d’être dur envers vous-même et de « nourrir » votre ascenseur émotionnel, je vous invite à trouver des raisons pour être reconnaissant(e) de qui vous êtes et de ce que vous faites chaque jour.

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